HISTOIRE ET ORIGINES DE LA RÉFLEXOLOGIE

La réflexologie existe depuis plusieurs millénaires et est pratiquée par diverses civilisations. En Égypte ancienne, on découvre dans le tombeau d’Ankhamahor (physicien très influent de l’époque) plusieurs fresques murales datant de 2330 av J.C représentant différentes scènes comme la circoncision, la naissance et… ce qui apparait comme de la réflexologie, ici, est mis en évidence, le lien plantaire-palmaire.

tombeau d’Ankhamahor
« Ne me fais pas mal » dit le bénéficiaire « Je ferai en sorte que tu me remercies» répond le praticien (Traduction des hiéroglyphes)

En chine, 4500 ans en arrière, une forme de réflexologie liée à la pratique de l’acupuncture et de la moxibustion existe déjà.

pieds de vischnu, pied de bouddha

Inde et Bouddhisme :

Les pieds de Vischnu sont richement garnis de symboles. Sur certains points on découvrira une correspondance avec des points d’anatomie. De même sur les pieds de Bouddha, il n’y a pas de localisation précise des organes mais les signes et symboles nous renvoient aux zones d’aujourd’hui.

Les Incas, très ancienne civilisation du Pérou, datant de plus de 14.000 ans auraient transmis aux Indiens d'Amérique du Nord, qui pratiquent encore de nos jours, ce type de thérapie où le massage des pieds est considéré comme un art sacré.

En Europe, cette pratique apparaît sous diverses formes :
En grande Bretagne, à la fin du XIXème siècle, les neurologues Sir Henry Head et Sir Mackensie, élaborent des cartographies de correspondance de segments de peau avec des organes internes.
En Allemagne, le Dr Alfons Cornélius remarque que le massage d’une zone douloureuse (point de pression), soulage d’autres parties du corps. En 1911, un allemand, Barczewski parle dans son livre de « réflexomassage » pour désigner une méthode de soin par pression.

théorie des zones

Aux Etats-Unis, on attribue généralement au Dr William Fitzgerald, le développement et la pratique de la réflexologie au XXème siècle.
Ses théories sont à l’origine de la réflexologie plantaire que l’on peut qualifier d’occidentale.
Il découvre qu’une pression exercée sur une partie de la main ou du pied permet d’anesthésier des zones du corps (action reflexe).
Il établira ce que l’on nomme la « théorie des zones » : il divise le corps en 10 zones longitudinales qui aboutissent à un orteil ou un doigt. Ces zones restent la base des cartes de réflexologies actuelles.
Il transmettra ses travaux au Dr Joe Shelby Riley et à la physiothérapeute Eunice Ingham. Ils utiliseront ces techniques, non seulement, comme anti douleur mais aussi pour tous soins thérapeutiques.
Par la suite, Riley utilisera la bouche comme centre holographique alors qu’Ingham développera la stimulation des zones sur les pieds et les mains.

auriculothérapie

En France, Paul NOGIER, médecin lyonnais, permet de développer l’auriculothérapie en découvrant une correspondance de tous les points du corps sur l’oreille et dessine ainsi en 1956, sa première carte de localisation des points réflexes : schéma d’un foetus en position inverse.
Les résultats de ses travaux sont aujourd’hui enseignés et utilisés en Europe, États-Unis et même en Chine où est née l’acupuncture.


L’auriculothérapie a été reconnue par l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1987 à Séoul, elle a été confirmée et standardisée en 1990 en France. Son efficacité a été évaluée également par l’INSERM à la demande de la D.G. de la Santé par un rapport mis en ligne fin 2013.

Aujourd'hui, selon les pays, l’usage de la réflexologie est courant ou toléré.
Dans les pays d’Europe du Nord, elle y est considérée comme une thérapie et intégrée dans le système de soin.
En Allemagne il existe un diplôme d’état pour pratiquer la réflexologie.
En France, elle est de plus en plus connue et de plus en plus de mutuelles remboursent partiellement ou totalement les séances.

Aujourd’hui la réflexologie mêle couramment 2 approches :
Énergétique : théorie des méridiens chinois qui repose sur la circulation des flux énergétiques.
Occidentale : (s’inscrivant dans la lignée d’Eunice Ingham) avec la carte des zones qui permet d’agir sur des points extrêmement précis du corps humain.

(Source : inspiré des cours de l’EIR et de recherches internet)